dimanche 25 juillet 2010

Le vers galant

Il fait chaud. La télé se fait soporifique. Les journaux brodent, jour après jour, sur les bêtes en cour.

Fermons les écoutilles!...

Je propose que nous "révisassions" ensemble le subjonctif , toujours aussi imparfait.
Alphonse Allais,- oui, oui! celui-là même qui voulait mettre les villes à la campagne !- nous offre une Complainte Amoureuse bien rafraîchissante.

Oyez, Oyez braves gens ... et éteignez la télé !
" Oui, dès l'instant que je vous vis,
Beauté féroce, vous me plûtes.
De l'amour qu'en vos yeux je pris,
Sur le champ vous vous aperçûtes.
Ah! Fallait-il que vous me plussiez,
Qu'ingénument je vous le dise,
Qu'avec orgueil vous vous tussiez!
Fallait-il que je vous aimasse,
Que vous me désespérassiez,
Et qu'enfin je m'opiniâtrasse,
Et que je vous idôlatrasse,
Pour que vous m'assassinassiez ."


Petite question, à la cantonade :
Si vous deviez partir sur une île déserte et n'emporter qu'UN seul livre, lequel prendriez-vous ?
- Pas trés original, mais utile selon la durée de l'isolement, un dictionnaire (pas le modèle de poche) .
- Ou bien peut-être une anthologie de la poésie. Ma préférée : celle commise par Georges Pompidou.

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