jeudi 31 décembre 2009

Le bouc aime la chaleur.


Mon beau-père racontait volontiers cette histoire qui lui avait été rapportée par son vétérinaire, vieille connaissance.

C’est l’histoire d’un couple de vieux agriculteurs vivant de peu : quelques vignes qui suffisaient mal à étancher leur soif, quelques volailles, un jardin, et un troupeau d’une quinzaine de chèvres pour faire des fromages qui étaient vendus à l’épicier.

Au milieu du troupeau, un bouc, car il en faut au moins un si l’on veut manger des chevreaux au printemps.

Malheureusement, ce bouc fut malade et à la fin on appela le vétérinaire (à la fin seulement, car la sécu ne rembourse pas ).
Le vétérinaire se rend sur les lieux, examine le bouc et diagnostique une pneumonie. Il prescrit quelque remède et recommande que l’animal reste au chaud.
Une semaine plus tard, notre vétérinaire revient et trouve son patient tout à fait guéri.
Il en complimente les agriculteurs et leur demande comment ils ont fait.

- " Vous avez conseillé de le garder au chaud, alors nous l’avons couché dans notre lit."
- " Dans votre lit !... Mais… L’odeur ?"
- " Oh ! pour cela, il s’est très bien habitué !"

dimanche 27 décembre 2009

Un caractère de cochon, la grippe qui va avec .


Ca a mal commencé.
Etre patraque au seuil d’un long week-end de fête est une chose à envisager sérieusement le jour où l’on prépare sa trousse de survie.

Sur la porte de la pharmacie, l’indication du médecin de garde. Ouf! C’est le « mien ». Celui avec lequel je me sens guérie dès que je passe la porte du cabinet. Oui, bon il ne s’appelle pas Fontvieille quand même … Au téléphone, douche froide et voix enregistrée, ce n’est pas lui, c’est un autre !... Bon tant pis, bien au chaud sous la couette, j’attendrai son retour.
Trois nuits à frissonner et à tousser, d’une toux qui m’ébranle toute la colonne vertébrale. Faisons grâce des autres détails !...

J’avais commencé ces jours de fête avec un gros bleu à l’âme.

Chaque année, c’est pareil : je n’aime pas les fêtes. Faisons la liste des doléances : mauvais souvenirs de famille, et je ne suis pas non plus flonflons et confetti. Le 27 est mon anniversaire – et cette année, je change de dizaine - . Vivement le 2 janvier !

Ce matin, ouf, mon docteur est là.
Et quand je sors de son cabinet, ordonnance en main, je me sens bizarre : c’est LA grippe H1N1 qui a jeté son dévolu sur mézigue. A l’insu de mon plein gré, évidemment. Je rentre à la maison et déballe sur la table familiale, devant les yeux effarés des miens, des boites de médocs et une quinzaine de masques de protection.

Me voici fin prêt à recevoir les vœux : bon anniversaire ! - Merci, merci.

Moi qui n'ai jamais été trés potonejare, cette année je suis gâtée! Nul ne m'embrassera et qui sait même si certains ne vont pas agiter la crécelle devant moi!...

lundi 21 décembre 2009

Au Père Noël, elle ne demande rien.

Elle jeta un nouveau coup d’œil en arrière, par-dessus son épaule, se félicitant au passage d’avoir choisi cette place, dans une travée du côté droit, troisième rang, endroit idéal pour observer tous ces gens qui continuaient à entrer et à s’installer. Les bancs se garnissaient et il n’y aurait bientôt plus d’espaces libres.
La cloche continuait à sonner.
Dans le village, chacun avait été d’abord surpris, puis avait arboré un drôle d’air … Un air de "ravi" … Le "ravi" de la crèche de mon enfance, quand je ne comprenais pas, mais alors pas du tout, qu’on l’appelle ainsi alors, qu’à mon avis, il avait surtout l’air demeuré, simple d’esprit, comment disait-on déjà ? acocolit, le presque fada du coin, quoi !
Cette cloche, dans la nuit et dans le froid, elle intriguait. Voici bien longtemps qu’elle ne s’ébranlait plus que pour les obsèques d’un ancien du coin, un vieux qui - avant de trépasser – avait bien pris soin de préciser :
"La messa… al glèisa dal Pi ! Si le curé ne veut pas… direct au trou !". Et, pour éviter le  "direct au trou !", veuve et orphelins faisaient le siège du prêtre, du chantage aussi parfois…

Mais les enterrements, on n’est plus au temps des guerres de religion, ce n’est quand même pas la nuit que ça se passe …

Tous, les uns après les autres, sortaient de leur maison, grimpaient la rue aux pavés glissants de givre. Au hasard des portes qui s'ouvraient, la file se complétait d’autres "ravis"...
Ils arrivent en nombre sur la placette, et là, deux choses bizarres : la porte de l’église est fermée, mais la lumière perce à travers la vitre crasseuse de l’imposte… et plus haut, les yeux ébahis voient la rosace du vitrail toute éclairée de l’intérieur.
Il faut se rendre à l’évidence, il y a de la vie là-dedans !
Chacun s’est donc installé.

La porte s’est ouverte et refermée encore une fois. Elle, au troisième rang côté droit, ne s’est pas retournée. Comme tous les autres, elle a compris.

Elle ne s’étonne pas davantage quand arrive à sa hauteur le berger, un agneau nouveau-né collé contre son vieux manteau, comme enfoui pour se protéger du froid, suivi des pastrous portant sur leurs épaules des agneaux plus âgés, troublés et inquiets au milieu de tous ces regards, de toutes ces flammes et fumées de bougies, lumières de toutes couleurs.
Les animaux bêlent. La cloche se tait. Le temps est comme suspendu, l’assemblée silencieuse attend…
Quand la musique emplit la nef, et que se mettent à chanter les enfants, alors, alors seulement, chacun se tourne vers son voisin avec des yeux brillants d’émotion et comme un merci sur les lèvres.

Et elle, devant au troisième rang à droite, elle qui n’a personne à ses côtés – c’est un rang à seulement trois places, il est vrai – regarde par dessus son épaule une dernière fois.
Au fond de l’église, debout entre la grande porte et le confessionnal, tout près du clou où la nonna a raccroché la corde, elle distingue des silhouettes qui lui font un petit signe de la main. Il a là Bertouli, l’oncle parti il y a si longtemps, paria pour avoir ruiné son père et fait pleurer sa mère. Oui, oui celui- là même à qui (toi, toi au troisième rang !) tu as refusé l’accès à la tombe où reposaient les parents. Et à côté de lui, n’est-ce pas ton père? Celui qui t‘exaspéra si souvent au point que tu lui crachais des horreurs au visage. Lui, il ne répondait pas… Toi au troisième rang, bien sûr que tu te rappelles, je le vois bien ... Tu baisses les yeux, tu te prépares à quitter ton banc et ce lieu où, tu le sens, tu n’as pas ta place. Tu vas sortir dans la nuit et dans le froid, meurtrie de ces remords qui finiront de te ronger… Mais au fond de l’église, entre la porte et le confessionnal, ils sont toujours là, et c’est à toi qu’ils sourient. Sourire en guise de barrage entre toi et la nuit. Tu ne sortiras pas.  Il n’est plus temps de partir.

Tout là-haut, devant la grepia enfouie sous le lierre et le buis de l’auvent de pierres, l’homme en blanc ouvre les bras et martèle avec force : "Il est venu pour racheter et sauver tous les hommes".

Une lecture? Yves Garric "Pastorale pour le Rouergue"

lundi 14 décembre 2009

Je serais «in», je serais locavore! . Voudriez-vous l’être avec moi?

Le souci, partout affiché, de protéger notre planète, de consommer équitable sans laisser une trop grande empreinte carbone, m’amènera - peut-être - à ouvrir une nouvelle rubrique de recettes avec des produits locaux, de culture facile dans notre jardin familial, voire "sauvages", c'est-à-dire récoltés au hasard de nos randonnées.
Si je commence par l’apéro, n’allez pas croire que… ou que … Non, non… c’est simplement que j’ai récemment dégusté la recette qui suit.

Trousse-épinette
Il s’agit d’un apéritif vendéen (ou charentais), mais tous les ingrédients existant ici, je l’adopte.

1 - Mélanger dans un grand récipient (pas dans une bonbonne, ce serait beau mais ardu à vider)
- cinq litres de bon vin rouge (de 12 ou plutôt de 34)
- un litre d’alcool à 50° (de 12 ou plutôt de 34)
- un sachet de sucre vanillé (de notre épicier préféré)
- 800 g de sucre
- ½ gousse de vanille (…venue d’ailleurs)
- et l’indispensable fagot d’épines (de devant ma porte, ou presque)

Ici, soyons clairs : il s’agit d’un bouquet de jeunes pousses du prunelier de nos haies que vous cueillerez entre mars et mai, quand les rameaux sont tendres (tout est relatif), juste après la floraison.
Il faut un gros fagot.
La mesure idéale est celle de deux mains qui serreraient le tout – les mains du conjoint feront l’affaire, d’abord parce qu’elles embrassent un cercle plus large que ne feraient les miennes petites menottes, et puis parce qu’il y a des épines ! – La longueur? … Quinze à vingt centimètres, a vista, on n’est pas à l’école !

2 - Mettre en quarantaine. Oh! ça va… Je traduis (mais c’est la dernière fois) : laisser macérer quarante jours.

3 - Filtrer, mettre en bouteilles.

4 - Vous connaissez la suite.

A la dégustation, j’ai trouvé que ce breuvage ressemblait comme un cousin germain à celui "trouvé" chez mon épicier préféré, fait avec des noyaux de cerise, plus, certainement, vin rouge, alcool, sucre etc. etc. . Vous connaissez. Mais mon épicier, lui, il a des charges. Donc cette bouteille là nécessitera, en plus, la recherche de quelques pièces, et par les temps qui courent … Remarquez, on peut, aussi, s’abstenir !

Prochaine recette, le dessert (mais c’est pas pour demain). Oui, apéro et dessert… Ainsi encadrés, les plats plus roboratifs, à venir, n’auront qu’à bien se tenir.

Une anecdote ?
Sur la presqu'ile de Rhuys (c'est quand même à une latitude plus nordique !) on produit du vin. On dit qu'il faudrait, obligatoirement, être quatre pour boire ce vin!. A savoir, le consommateur bien évidemment, une personne à ses côtés qui tient le verre, et deux autres postés en arrière pour l'empêcher de reculer.  Ce n'est pas le vin à utiliser pour la recette .

Les écluses ou pièges à poissons


Autour de l’Ile de Ré, la population avait aménagé des pièges à poissons appelés aussi écluses.

Il s’agit de poches ceinturées par un mur en pierres sèches ; ces poches sont immergées à marée haute et elles se vident à marée basse.
L’eau rentre et s’évacue au travers de cette petite digue qui ne comporte pas de ciment. Pour en accélérer le remplissage et la vidange, il y a de petites ouvertures ou écluses qui comportent des tiges formant un treillage. L’objectif, bien sûr, est de piéger les poissons que l’on attrapera à marée basse avec un petit filet tenu par deux manches. Accessoirement, le pêcheur à pied a une sorte de canne en fer pour déplacer les poissons ou pour décrocher les mollusques car l’on ramasse aussi des coquillages (pas sur les murs, c’est interdit !).

Ces écluses au nombre de 115 à la fin du XIX° siècle ont failli disparaître et on ne doit leur survie qu’à la mobilisation des Rétais (les sédentaires, pas les touristes de Paris) qui ont travaillé à leur remise en état et qui organisent leur exploitation.

La hauteur du mur est réglementée et elle est régulière sur toute sa longueur. En effet, l’eau doit l’investir sur tout son périmètre, en même temps.
Imaginez un mur qui peut représenter 7 à 800 mètres de long, formant une grande boucle, avec trois ou quatre écluses. On peut en évaluer la surface à 8 hectares environ.
Construit en pierres sèches calées entre elles, le mur a une forme arrondie de façon à résister à la houle, ce qui ne va pas de soi, car la mer entame souvent la construction.


 
Chaque écluse porte un nom: nom de lieu, nom d’un saint, nom teinté d’humour: " la non prenante ", ou encore " la misère " …

Au XVII° siècle, COLBERT avait tenté d’en réduire le nombre.
Mais il s’est avéré que ces écluses étaient doublement utiles : nécessaires à l’alimentation des habitants de l’ile, elles formaient également une protection efficace contre la houle.
L’ile de Ré est,en effet, constituée de sable posé sur une plateforme rocheuse qui subit les assauts répétés de l’océan. Ce grignotage ininterrompu réduit la grève petit à petit.
De nombreuses digues, principalement à l’Ouest de l’île ont donc été construites.

Près du phare des Baleines, il reste une seule écluse, "Moufette", alors qu’il y en avait près d’une quinzaine il y a cent ans.

Les équipes rétaises composées de 3 membres se répartissent les tours de garde pour l’entretien et la pêche : deux fois par jour, à marée basse.
Le rôle des titulaires et de leurs suppléants, car les équipes sont bien organisées, est d’entretenir ces ouvrages assez fragiles, et accessoirement, de pêcher les poissons, ceux qui s’obstinent à ne pas regagner le large. Ils sont "aidés" pour celà par les nombreuses huitres fixées sur les murs de "Moufette" qui  consolident les parties les plus immergées. Encore du bénévolat !...

Lors de notre (trop) court séjour à Saint Clément des Baleines, nous avons admiré la volonté et l’opiniâtreté de ces hommes : par n’importe quel temps, tous les jours, quelle que soit l’heure du jour ou de la nuit, ils sont à pied d’œuvre : la marée n’attend pas !... Ces nouveaux "forçats" de la mer accomplissent là, avec joie, bonne humeur et une certaine fierté, oeuvre de sauvegarde du patrimoine. S'ils ne sollicitent aucune médaille à ce titre, ils aimeraient peut-être qu'arrive la relève: ce sont tous des seniors, il y a chaque année trois cent soixante cinq jours (et autant de nuits!) et par équipes de trois, le tour de garde revient souvent!...


Aurevoir Ré, aurevoir Mouffette, tu es dans de bonnes mains.
(Texte et photos de...ma moitié)

Merci beaucoup à JPF pour sa contribution : il me signale une erreur sur les heures des marées qui sont fluctuantes, indiquant que l'OT en délivre les horaires . Errare humanum est ... persévérer serait diabolique ! Je rectifie. Qu'il excuse les imprécisions involontaires d'une "continentale", qui n'a pas du tout entendu nier l'apport des nouveaux retraités, rétais d'adoption, à la sauvegarde du patrimoine commun.
J'en profite pour demander aux contributeurs de me laisser leur adresse mel pour que je puisse leur répondre directement.

jeudi 3 décembre 2009

Un dimanche en salle des ventes...

Je ne bois pas, je ne fume pas, je ne drague pas …
- et l’auréole, elle ne te serre pas trop ?...
- grr !...

J’ai quand même quelque addiction, j’aime lever la main … en salle des ventes le dimanche après-midi !

Ce week-end, donc, une vente était annoncée. Une vraie, une vente publique comme je les aime.



Pas de celles qui défilent à longueur d’heure, de jour et de semaine sur internet, et qui ressemblent à une vente aux enchères comme la décoction de gland de chêne grillé, pendant la guerre, ressemblait au café d’avant la guerre (j’ai pas connu, mais ma grand’mère en avait gardé le souvenir !) .

Conseils pour ne pas enchérir idiot.

Important, et à ne jamais, jamais, manquer : la visite préalable à la vente.
Un peu comme au marché, on voit, on examine, on mesure. Avec précaution, en présence du maître, on peut toucher. On peut aussi demander une fourchette d’estimations. Rien n’empêche non plus de "bosser", avant. Dès réception du catalogue, s’informer, rechercher le nom du peintre, sa cote, prendre des notes… Et si on ambitionne d'acquérir un meuble, ne pas oublier de prendre les mesures de son studio ...

Ainsi préparé, il est recommandé d’arriver avant l‘ouverture des portes.
La salle a été, elle aussi, préparée. Des rangées de chaises disposées de part et d’autre d’une large allée. Au bout de l’allée, sur une estrade surélevée, les officiants, commissaire-priseur, expert et collaborateurs, et la secrétaire aux doigts véloces qui tapera les procès-verbaux d’adjudication au fur et à mesure des enchères.
L’estrade domine l’assemblée, histoire d’en avoir une vue la plus large possible pour découvrir tous les enchérisseurs: les timides qui lèveront juste un doigt, comme les habitués qui se contenteront d’un signe des paupières en guise d’assentiment.

Donc, arriver en avance, jouer des coudes pour franchir la porte dans les premiers, choisir sa place.
Mais vite!... Car désormais, ici, tout se fera vite. Vitement même, aurait dit un ancien ardéchois de ma connaissance!
- mais on se croirait au théâtre !
- exactement !
Avec l’habitude, on croit connaître les meilleures places… Il n’y en a pas !
Si vous êtes, madame (ou le monsieur du chéquier de la dame) intéressée par les bijoux, s’asseoir au premier rang, ou en bordure immédiate de l’allée, là où sera présentée la perle rare, sur le plateau recouvert de velours. Présentée seulement, et vite, car maintenant plus question d’examiner la chose sous toutes les coutures, ni de poser des questions (…on vous l'a déjà dit! fallait pas manquer la première étape, celle de la visite préalable).
Les professionnels de la brocante se tiennent, eux, debout et en périphérie. Histoire pour chacun d’eux de surveiller et de marquer le confrère à la culotte.

Puis se déroulera la vente, selon l’ordre du catalogue. Ce catalogue où vous marquerez les prix, celui du départ et celui de l’adjudication. Les mains se lèvent, le téléphone sonne, souvent plusieurs enchérisseurs, donc plusieurs téléphones... Parfois des interlocuteurs étrangers. Ce dimanche, speak english please, because…l’enchérisseur est russe !
Un vrai spectacle !... avec des scènes à l'intensité "dramatique" ponctuées par le marteau d’ivoire. Ce marteau qui, tel le gong du ring, vous rendra vainqueur ... ou pas.
De l’émotion. Du stress. Car l’aléa est omniprésent. Cet objet, je le veux. Je peux l’avoir. Vais-je l’avoir ? ... Pas le temps de s’apesantir sur son manque de chance, c’est déjà le prochain numéro ! C’est presque un match ! L’expert détaille le tableau, dans la salle on se jauge du regard, le clerc fait monter la pression, crie : « Vous en voulez ? A ce prix, c’est pour rien !». Adjugé.
Et puis arrive la fin. Les heureux enchérisseurs s’agglutinent devant la caisse pour payer. Munis du bordereau d’adjudication, ils pourront repartir avec leurs trésors, petits ou grands, mais trésors pour lesquels le cœur a fait "boum"!

Qu’ajouter? Qu’un commissaire-priseur est un officier public, que sa compétence est reconnue et qu’il garantit la conformité de l'objet tel qu'il l'a décrit sur le proces-verbal d'adjudication. Cette garantie est décennale.
Une anecdote? L'un des frères Tharaud, écrivain, porta sur son testament le voeu que tous ses biens, meubles, tableaux, livres, bibelots, soient vendus aux enchères afin que tout un chacun ait la possibilité, comme lui-même l'avait eue, de ressentir le "frisson adjudicataire".

P.S. Je n'ai pas d'action, mais c'est vrai, j'aime bien mon commissaire-priseur.