samedi 3 juillet 2010

Méditations estivalo-gastronomiques

Il fait chaud.
Dans mon 34, on dit même: "Il fait lune" (j'sais pas pourquoi!). J'ai fait un rapide aller-retour lundi dans ma célèbre commune natale, et ce fut difficile. Même la sieste m'a paru interminable, comme suspendue dans la touffeur et le "criquètement" des cigales. D'habitude, j'aime les cigales, j'en suis même un fervent "supporter", appliquant en quelque sorte une discrimination positive à leur égard (haro sur la fourmi, noire, muette, vilaine et surtout ... pingre!). Mais, quand les cigales font les 3 x 8 devant mes fenêtres... non, trop, c'est trop!    
J'ai donc bien vite retrouvé l'épaisseur - et la fraîcheur - des murs de ma maison du 12.

L'été est là. C'est confirmé. On l'a assez attendu, celui-là, et on ne va donc pas se plaindre.

C'est la saison des apéritifs à la tarde, des repas dans le jardin et des salades...
Enfin, la salade, c'est surtout bon pour les lapins!. Et comme le disait le grand-père d'Hadrien, le meilleur des légumes, c'est quand même bien ... la viande!

Allez, pour rester dans la même fraîche euphorie, je vous offre le menu d'un mariage célébré en août 1945 - c'était encore les restrictions d'après-guerre - dans la vallée du Lot, au pied de l'Aubrac .(Que du light !)


Je n'ai pas d'informations sur ce qu'a été le repas du soir.

Des livres ? tous ceux qui facilitent le transit. Ou la sieste.
Une table ?
Pour la "montagne" d'Aubrac, pour la gentillesse de Valérie et la cuisine d'Adrienne (Miam, la tarte aux myrtilles!) courez-vite à Aubrac, où fille et petite-fille perpétuent l'accueil et la belle tradition culinaire "Chez Germaine". Après le repas, les vastes espaces vous attendent : vos pataugas en frétillent déjà.

(*) Oui, oui, Monsieur le censeur orthographique, on me l'a déjà fait remarquer : c'était le temps où les alouettes étaient sans tête, certes, mais elles avaient encore leurs deux ailes (" ll ")

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire