vendredi 14 juillet 2017

A midi, le 14 juillet 2017


Je veux être honnête: je n'ai regardé que la fin de la retransmission télévisée de l'évènement.
Et précisons avant tout que je ne suis ni va t'en guerre, ni antimilitariste. Sensible au prestige de l'uniforme? Peut-être.

Ces précautions épistolaires faites, je viens ici crier que je n'ai pas aimé, mais pas aimé du tout, cette fin de cérémonie du 14 juillet.
Il me semble que le 1er anniversaire de la tragédie niçoise aurait mérité autre chose qu'un spectacle digne du Grand Cabaret.
Apercevoir certains officiels se trémousser sur une musique "daft punk" m'a paru un chouia  indécent.
J'ignorais qu'on enseignait la chorégraphie à nos troupes.

Vrai, il faut être moderne .
Cela me rappelle un (jeune) ancien Président remontant les Champs Elysées, pour son investiture, à pied, sur la musique du Chant du Départ, avec un tempo modifié. 

Cela me rappelle aussi une vieille dame, épouse de militaire, quand son petit-fils lui annonça qu'il intégrait le Bataillon de Joinville. 
" C'est bien. Maintenant, à la prochaine guerre, on recevra les envahisseurs avec des ballons de rugby ..."
Que dire de la suite, sur une même chaîne de télévision, ou sur une autre, où le fastueux décor de Chantilly servait à une mise en scène et reconstitution de faits d'armes de nos unités d'élite... 

Panem et circenses.
Plus personne, semble t'il, ne meurt de faim aujourd'hui en France . Reste le spectacle.   

jeudi 13 juillet 2017

l'inconnue de la vatrille

L'inconnue de La Vatrille

C'était à l'automne 1993 (et oui, le temps passe !).
Plus précisément, le lendemain de notre installation dans notre nouveau home.
Je m'affairais en compagnie de l'aspirateur, quand mon attention fut attirée par un vilain carré tout sale, au sol. Le vilain carré, retourné, se révéla être un portrait de jeune femme. Si la toile était quelque peu accidentée, le visage, lui, était délicat.
Renseignements pris illico auprès des deux charmantes demoiselles du 4me âge qui avaient vécu en ces lieux une trentaine d'années, elles n'avaient jamais vu cette peinture ...
Personne ne peut imaginer qu'elle ait été introduite, et oubliée, par le déménageur. 
Un déménageur peut-être un peu fouineur du côté des greniers ? Possible.

Bon . L'énigme commençait .
Le portrait fut nettoyé, sommairement, ré-entoilé et c'est tout. Même si "A cheval donné etc. etc.", c'était déjà assez onéreux pour nos pécunes. 


Alors, je soumets le problème à tous les Sherlock en herbe : qui peut - être cette belle jeune femme qui hante désormais notre escalier ?

Et d'abord, quelle époque ?  
XIX° siècle, à l'examen de la coiffure ?

Certes pas une "dame de qualité", comme disent nos amis les antiquaires quand ils ne connaissent pas le pedigree. La tenue est trop négligée.
Alors, la "servante au grand coeur dont vous étiez jalouse..." ? ... Peu plausible, on ne faisait guère poser une domestique .

Je pencherai pour le portait d'une nourrice. Peint par l'enfant devenu adulte, à la lumière de ses souvenirs teintés d'affection .  

Alors ? Maintenant que me voilà revenue - en meilleure forme - sur ce blog qui n'en pouvait plus d'attendre, je vais guetter les suppositions, les hypothèses de mes amis.