lundi 27 juin 2011

Valises irlandaises : mode d'emploi.

Et oui, avec la fin de l'année universitaire vient l'angoisse des résultats, pour l'étudiant, et celle du déménagement et des valises, pour l'étudiant et ses parents.
Côté résultats, c'est toujours "Anne, ma soeur Anne ..." etc.etc.
Mais côté des valises, on peut vous en parler!.
Les parents et Ryanair ont fait Carcassonne - Cork sans problème .  Les mêmes ont fait Cork - Carcassonne ... avec plus de difficultés.
- Et pourquoi donc ma p'tite dame ?... - Parce qu'il a fallu "racheter" du bagage-soute, 70 kg en tout . 
La répartition entre les différents contenants donna lieu à moultes manipulations, Ryanair n'acceptant pas les compensations .
- Oui, ma p'tite dame 2 fois 15 kg, ce n'est pas une fois 10 et une fois 20. 
Avec une petite précision que mon anglais trés "scolaire" a cependant vite captée : l'excédent découvert lors de l'enregistrement se paye 20 euros le kilo ! Y avait intérêt - c'est le mot exact - à se servir des variables d'ajustement.
A l'hôtel, le personnel sut avec beaucoup de compréhension (pas la compréhension linguistique!) nous ouvrir tard le soir, les portes de l'espace-forme, afin que chacun de nos bagages grimpe sur la balance, celle qui pèse habituellement les beaux athlètes ...
Les valises faites et refaites, puis bouclées, il fallut s'occuper des deux voyageurs. Les variables d'ajustement, c'était nous!... Pour débarquer à Carcassonne avec un petit 30° Celsius (à l'ombre?), nous avions un look d'enfer :  col roulé grosse laine, veste plus manteau d'hiver pour le maître. Quant à l'autre passager ce n'était guère mieux : deux pantalons l'un sur l'autre, les deux sur la bête, avec un livre de poche dans ... chaque poche!
La voiture qui attendait au parking a servi de "dressing". Vite, vite, avant que la chaleur reflétée par le béton de la piste ne nous étourdisse.
Bon, ça y est, on est rentré à la maison. Les valises aussi. Il y a de tout partout. Le hall et les escaliers ont pris un petit air de Lampedusa!
Mais qu'est ce qu'on est contents!
Enfin, non, on était content. A midi, coup de fil en provenance d' Irlande: encore trop de bouquins à rapatrier, et les livres ça pèse!

dimanche 19 juin 2011

Et l'humilité, b.!

La mode est aux murs fleuris.
Ceux qui le peuvent s'adressent à des paysagistes réputés, du style de ceux qui oeuvrent au prieuré de Truc ou dans les jardins du château Machin... oui, oui, ceux qui le peuvent!...
Les autres s'appliquent, à leur niveau, à l'imitation (pas de copyright!).

Voici le résultat dans le jardin appartenant à ma fille cadette, et ceint, côté Nord, par le rempart ... du château, justement ! 


Non, non, elle n'a pas tout fait elle même.
Et oui, difficile d'égaler Dame Nature, n'est-ce pas?

Moi qui me "tue" à acclimater de simples fougères (avec peu de réussite), voici qu'au détour de la route qui serpente jusqu'à Alleuze, celle-ci - en pleine santé - surgit de la roche.  Presque une culture "hors-sol".  Pourquoi se décarcasser, choisir un terreau adapté, arroser, bichonner, etc. Hein, pourquoi ? on se le demande.


Et Alleuze ?
Alleuze, lui aussi, a souffert.
La visite ne laisse entrevoir que des plaies béantes, là où furent des fenêtres ou des meutrières. Et la vue du lac, retenue de Garabit, ne console pas de l'outrage.


De loin, il reste pourtant fier.
De loin seulement !


De près, c'est moins bien.


Pour rester dans le thème, voici au pied du castel, le cimetière de la chapelle.
Et plus précisément une tombe dont la prospérité du buis démontre sans peine l'oubli dont bénéficient les "troglodytes" ici présents.
Buxus sempervirens (?)
  

Les autres tombes ne sont pas mieux loties.
Ah que voilà un vrai champ du repos ! ... Hanté seulement par les herbes folles ondulant au gré du vent, et le bruissement des ailes des insectes .


Allez, la nature aura toujours le dernier mot. Derrière les barbelés vivent les bleuets.

A lire:
J'avoue ma perplexité. A part "la servante au grand coeur ..." du grand Baudelaire.
Ah si! un site trés bien fait pour les taphophiles : www.landrucimetieres.fr/spip/ .