vendredi 26 mars 2010

Lettre ouverte à Nounours, Kiki, Nicolas (absent sur la photo!) et les autres...


A l'écho de ma voix ne répondent que les craquements des meubles ou du parquet ... J'ouvre la porte de la chambre : il y a bien longtemps que personne ne dort plus ici .
Les oiseaux s'envolent, il faut bien que les enfants partent aussi.
Mais les livres s'ennuient, sagement alignés, figés, le dos tourné à la lumière, à la vie.
Et Nounours, Kiki et les autres, tant aimés autrefois et maintenant relégués, oubliés, méprisés.

          Les bras qui vous entouraient, où sont-ils?
        Aimer c'est souffrir... Dites-le, vous aussi .
Criez-le !...
Qu'on vous réponde !

Avant que tout ici ne sente la naphtaline ...


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