mardi 27 octobre 2009

Il existe bien des tomates"de Sibérie" !

Nous sommes des adeptes de … l’expérimentation.

Pas en tout, évidemment. Mais, il est vrai que dans beaucoup de domaines, scientifiques notamment, le progrès a parfois résulté du hasard.

Démonstration.

Là où je vis, que certains – que je ne nommerai pas, suivez-mon regard – qualifient de "Sibérie", nous avons planté des melons. Oui, oui ! Bien sûr, on a sauté l’étape du plançou maison, et il n’a jamais été dit que nous visions un nouveau créneau pour l’agriculture locale… Sagement alignés, plantés au pied du rempart du château (quinze mètres de pierres jouant le rôle d’accumulateurs de chaleur) nos melons ont prospéré à leur rythme. En 2008, vaillamment, ils ont tenu à assurer quelques entrées de nos repas au jardin. Bien. Nous avons aimé les compliments. Un peu dubitatifs quand même, les compliments : la confiance ne régnait pas. Il fallait confirmer l'essai. La saison 2009, quoique chaude, n’a pas été du même niveau. D’honnêtes fruits à la canicule. Et puis, début octobre, la surprise : 37 exemplaires de la taille d’une boule de pétanque, et plus. Oui, mais qu’en faire?... Les laisser mourir de froid?... Nous avons opté pour la récolte immédiate en "prématurés". Oui, mais à nouveau, qu’en faire?... Soyons fous, tentons l’expérience confiture!... Certaines "bonne-mères" déclinent bien les tomates vertes en bocaux… Bof!… C’est alors que je trouve sur le net une recette venue d’Afrique du Nord qui recommande, en pareille matière, de ne pas employer de fruits trop mûrs ! C’est bien le cas !... Cependant prudence, commençons petitement . Voici donc le challenge : Deux kg de fruits lavés, pelés, épépinés, tranchés très finement, ce qui fait environ 1,3 kg de pulpe (le reste, au compost !). Sucre : 1kg + 2 ou 3 sachets de sucre vanillé. Ajouter aux fruits un citron vert lavé, non pelé, tranché finement et coupé en petits morceaux. Verser le sucre sur le tout, et au frais dans mes escaliers, pour la nuit. Le lendemain, égoutter les morceaux et faire cuire le sirop environ 30 mn à feu très modéré. Ajouter ensuite les pulpes + 1 morceau de beurre (c’est le truc pour ne pas avoir d’écume, mais si les puristes veulent éviter le beurre et écumer, je ne les en empêche pas) et faire cuire à petits, petits bouillons jusqu’à ce que le sirop soit…sirupeux, mais les fruits pas réduits en purée, non plus. Ici, j’avoue ajouter ½ sachet d’agar-agar.
Mettre en pots.
A ce stade, attendre - comme moi - un cobaye, pour goûter.

2 commentaires:

  1. Merci pour cette recette qui fait saliver. Je veux bien faire le cobaye!

    Ps : L'agar-agar est utilisé, je pense, pour correspondre aux goûts des végétariens. J'apprécie le bel effort

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  2. Il ne manque que le pain ( lequel ? ) et le vin afin d'être des cobayes volontaires ( Nous voulons bien amener les compléments alimentaires ....si nous sommes guidés

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