vendredi 14 juillet 2017

A midi, le 14 juillet 2017


Je veux être honnête: je n'ai regardé que la fin de la retransmission télévisée de l'évènement.
Et précisons avant tout que je ne suis ni va t'en guerre, ni antimilitariste. Sensible au prestige de l'uniforme? Peut-être.

Ces précautions épistolaires faites, je viens ici crier que je n'ai pas aimé, mais pas aimé du tout, cette fin de cérémonie du 14 juillet.
Il me semble que le 1er anniversaire de la tragédie niçoise aurait mérité autre chose qu'un spectacle digne du Grand Cabaret.
Apercevoir certains officiels se trémousser sur une musique "daft punk" m'a paru un chouia  indécent.
J'ignorais qu'on enseignait la chorégraphie à nos troupes.

Vrai, il faut être moderne .
Cela me rappelle un (jeune) ancien Président remontant les Champs Elysées, pour son investiture, à pied, sur la musique du Chant du Départ, avec un tempo modifié. 

Cela me rappelle aussi une vieille dame, épouse de militaire, quand son petit-fils lui annonça qu'il intégrait le Bataillon de Joinville. 
" C'est bien. Maintenant, à la prochaine guerre, on recevra les envahisseurs avec des ballons de rugby ..."
Que dire de la suite, sur une même chaîne de télévision, ou sur une autre, où le fastueux décor de Chantilly servait à une mise en scène et reconstitution de faits d'armes de nos unités d'élite... 

Panem et circenses.
Plus personne, semble t'il, ne meurt de faim aujourd'hui en France . Reste le spectacle.   

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