Ca a mal commencé.
Etre patraque au seuil d’un long week-end de fête est une chose à envisager sérieusement le jour où l’on prépare sa trousse de survie.
Sur la porte de la pharmacie, l’indication du médecin de garde. Ouf! C’est le « mien ». Celui avec lequel je me sens guérie dès que je passe la porte du cabinet. Oui, bon il ne s’appelle pas Fontvieille quand même … Au téléphone, douche froide et voix enregistrée, ce n’est pas lui, c’est un autre !... Bon tant pis, bien au chaud sous la couette, j’attendrai son retour.
Trois nuits à frissonner et à tousser, d’une toux qui m’ébranle toute la colonne vertébrale. Faisons grâce des autres détails !...
J’avais commencé ces jours de fête avec un gros bleu à l’âme.
Chaque année, c’est pareil : je n’aime pas les fêtes. Faisons la liste des doléances : mauvais souvenirs de famille, et je ne suis pas non plus flonflons et confetti. Le 27 est mon anniversaire – et cette année, je change de dizaine - . Vivement le 2 janvier !
Ce matin, ouf, mon docteur est là.
Et quand je sors de son cabinet, ordonnance en main, je me sens bizarre : c’est LA grippe H1N1 qui a jeté son dévolu sur mézigue. A l’insu de mon plein gré, évidemment. Je rentre à la maison et déballe sur la table familiale, devant les yeux effarés des miens, des boites de médocs et une quinzaine de masques de protection.
Me voici fin prêt à recevoir les vœux : bon anniversaire ! - Merci, merci.
Moi qui n'ai jamais été trés potonejare, cette année je suis gâtée! Nul ne m'embrassera et qui sait même si certains ne vont pas agiter la crécelle devant moi!...
01 01 2010 00h 34 de Nasbinals (48) :
RépondreSupprimeraprès un surboking de H1N1 dont tu es un exemple typique , je goutte à un repos merité dans la délicieuse solitude de l'Aubrac , avec une pensée émue sur l'A75 au passage de Severac
Bravo et merçi pour la qualité de tes textes
Ah bon, déjà 40 ans ? Tu ne les fais pas !
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