dimanche 1 janvier 2012

Ca ira mieux le 2 janvier.

Tu parles de la planète?
- non, non ...

Il va y avoir de l’action… ça oui !
Mais peu de blé à moudre :
ils nous l’ont tous promis. 

Pourquoi, cette année, les traditionnels vœux sont-ils si difficiles à énoncer ?  C’est pourtant quand tout va mal, ou quand tout risque d’aller mal, qu’on ne peut que se souhaiter du meilleur ! 

Pourquoi ne rêvent-ils, tous, que d’en découdre ?
On dirait même qu’ils nous les souhaitent, ces ruines d’avenir : Cassandre aujourd’hui pour être chevalier blanc demain ?

Ils m’horripilent tous.

Je suis tentée de fermer les écoutilles. D’hiberner à nouveau.
Comme un ours. Pas un bisounours.
Comme l’ours bleu. Non, pas celui de Butagaz (au fait, ou-est-il passé celui-là qui accompagnait mes enfants jusqu’en salle d’opération ?)
L’ours bleu, la quête de Lynn Schooler, qui nous apprend que « la chance ne cesse de courir le monde, arrangeant l‘improbable, organisant l’impossible et réalisant les chimères.»

- Alors, ces vœux, ça vient ?
Oui, oui. T'as pas regardé la TV hier soir, toi !

Pour 2012,
Rien sans passion,
Rien sans toi,
Le retour en ma maison .

- Oui. Bien. Bien. Et en moins égoïste? 

Pour tous, en 2012,
La Paix avant toute chose,
La santé ; le travail pour occuper une partie de la journée, et une famille aimante pour le reste du temps.

Ces voeux, je vais - de ce pas - en charger les bras des rois mages de ma crèche. Faudra peut-être qu'ils se munissent d'une remorque !...


A relire :
"Le bonheur de ce monde" de Christophe Plantin. Même si la fin du sonnet peut ne pas plaire à tout le monde.

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