lundi 8 octobre 2012

Des pommes, des poires ... Non, pas de scoubidous

Aprés les pommes, aprés les potirons (quatre exemplaires de 24 kg,  et quelques autres d'une taille plus raisonnable), nous eûmes les poires ...
 
 
 
Dans cette rude compétition agricole, les deux poiriers offerts voici quelques années par notre fille aînée n'ont pas voulu être en reste.
Les Louise Bonne sont encore sur l'arbre. Le deuxième arbre, dont malheureusement j'ai perdu l'étiquette, n'a produit que quatre fruits. Mais quels fruits!
Posée sur la balance de ménage, la First poire accusa 420 grammes!... Finalement, en y réfléchissant bien, l'étiquette devait porter "Poirier Spécial Famille Nombreuse"  .
 
Après la pesée, j'eus comme des sueurs froides ... Il me souvint qu'au printemps, j'avais tenté de mettre les petites poires en bouteille, mais que le manque de contenant selon mon goût m'en avait dissuadé!... Faut toujours se méfier d'un petit calibre !... Devenu adulte, il m'aurait explosé le verre!
 
Donc, cet automne je fais des provisions.
L'hiver risque-t'-il d'être rude? Il y a des signes : la lecture du journal par exemple, avec toutes ces catastrophes annoncées .
Un autre signe : mes amis à quatre pattes du jardin, eux aussi ils provisionnent ! Même que les noisettes ont eu à peine le temps de choir sur la pelouse : les écureuils les ont fait tomber et moi j'ai ramassé. Vite fait !
Manquerait plus que la Banque de l'Ecureuil compte sur mes fruits pour payer les futurs intérêts du livret augmenté !
 
Dans le même chapitre intitulé "Stocks", ajoutons les champignons. Pas n'importe lesquels. Non, le roi des champignons, j'ai nommé le cèpe!
C'était le dernier dimanche de septembre. Lors du règlement de l'excellent repas pris dans un restaurant de village (au bout de nulle part, mais en bordure de la route Mende - Langogne,  pour ceux que ça intéresse!). Donc, après avoir tapoté sur la GBB (game-box-bancaire), je découvre, peint directement sur la vitre de la porte, une annonce de circonstance: A vendre champignons, girolles ("Y en a plus ma p'tite dame"), cèpes et mousserons. Je fais part de mon intérêt au patron et demande à les payer, avant d'aller les chercher "en bas, au garage". Et l'homme, rigolard, le tablier de cuisine tressautant sur son embonpoint : " Ah non! C'est en bas qu'on paye, ... et en liquide. C'est pas le même prix, selon qu'on a mangé au restaurant ...ou pas! ". Donc, pour le cours du cèpe, y a pas que la météo qui intervient. D'autres facteurs sont à prendre en considération, du moins pour le cèpe de Lozère!.
Les cèpes ? Trés beaux, comme des bouchons de champagne! Choisis par le patron et pas trés chers (Nous, on avait mangé au restaurant!). Mangés le soir même dans une omelette, d'autres au congélateur. Et les derniers, bien que lozériens, ont séchés les jours suivants au soleil de l'Aveyron. 
 

jeudi 4 octobre 2012

Pom, pom, pom pom ...

C'est un fait avéré, je n'aime pas beaucoup les fruits. Et surtout pas les pommes.
 
Avec moi, Adam, il aurait croqué direct !
Vieux souvenir de ma "prison" de Font Romeu, où ces fruits entraient par camion entier dans les réserves de la cuisine...
 
Oui mais, dans notre verger, la reine des reinettes ... est reine.  Et par les temps qui courent, rien ne doit se perdre. Alors, pas tous les jours mais presque, je compote, nous compotons les fruits tombés sur la pelouse et qui ne se conserveraient pas.
 

(Récolte 2012)
Ma méthode est simple et rapide.
J'épluche, je coupe en 4. Oui, ma pomme, c'est pas taille XXL, c'est balle de tennis, maxi ! Alors détailler en 4, c'est suffisant. 
Ah, trés important, je garde les pépins. Non, je ne collectionne pas, je stocke seulement. Nuance!  Rapport aux prochaines confitures ou gelées qui auraient des vélléités de ne pas figer ... Et bien, les pépins dans une boule à thé, avec les fruits dans le chaudron et sur le feu, évitent tout simplement l'emploi de géli-machin ou de sucre-truc, additifs qui n'ont pas l'air trés honnête, écologiquement parlant. Voilà, fermons notre parenthèse.
Les pommes en morceaux remplissent un saladier, avec couvercle, le tout en verre ( pas de plastoc !), une assiette creuse dessous pour éviter d'avoir à nettoyer en cas de débordement, et zou, direct dans le micro-ondes : 10 minutes à 750, petite pause puis encore 2 minutes  C'est fini.
Je confirme : pas de sucre, pas d'eau, pas de ... Que de la  reinette!
Si c'est bon ? Ah oui ! Même pour ceux qui - comme moi - n'aiment pas les pommes. Et qui n'aiment pas, non plus, laver les casseroles.
 
Simple et rapide, j'ai déjà dit.
 
Une pomme par jour éloigne le médecin, dit-on ... Oui, à condition de savoir viser. Merci Sir Winston Churchill.