vendredi 13 janvier 2012

Comme un point sur un "i".

Nuit de pleine lune!...
Mais pas de crime dans le quartier. Du moins je n'en ai pas été informée!...


Non, non, y'avait pas de clocher jauni,
Mais c'était bien une nuit brune.

Avec le fil électrique du toit voisin,
Comme une corde à sauter,
Ou la cheminée du four à pain,
Comme nouveau bilboquet,

Elle jouait, notre amie la lune
Si, si. C'est comme on vous le dit.

jeudi 5 janvier 2012

Mon premier coup de g... de 2012


Un de mes hommes préférés m'a offert, pour Noël, deux superbes stylos bille .
D'une belle couleur rouge, bien rangés dans un étui métallique vert marqué d'un "Vespa" tout ce qu'il y a de plus transalpin .
Je les ador-r-re ...
- Tu adores quoi? ou qui?
- Ben, mes stylos... Mes hommes aussi...
Maintenant équipée d'outils performants, je vais pouvoir BIEN écrire.
Mais pour l'instant, c'est la lecture qui m'occupe.

Ah oui, la sécu m'a généreusement subventionnée, et donc pour Noël, j'ai également reçu des lunettes. Imitation écaille, de quoi  ressembler à Marcel Dassault, la calvitie (et le portefeuille) en moins ! 

Et donc je lis. Et je m'énerve chaque jour un peu plus. 
Avez-vous remarqué que toutes les revues féminines comportent des pages dont le verso est écrit - normal - et le recto entièrement consacré à de la publicité?. A ce stade, l'intérêt se trouve  mathématiquement divisé par deux. Sans compter qu'on peut se demander, en outre, à qui s'adressent ces publicités en temps de crise ... 
Mais ce qui me fait le plus râler, et c'est pas bon pour ma santé, c'est le vocabulaire!. 
Volontairement branché, qu'ils disent.
Si encore c'était mâtiné d'italien, la langue de l'amour, de la beauté !...
- Non?
- Et non! 
Petits morceaux choisis dans un "vieil" hebdomadaire français. Celui dont le titre peut se lire indifféremment de droite à gauche ou de gauche à droite.
On y parle de cover, alors que page de garde ou couverture aurait trés bien fait l'affaire. De bataille fashion, de fashionata (c'est quoi cette langue bâtarde?), d'atrocement cheap, de dressing de grand-mère,  de paletot vintage ( ça, ça doit me concerner directement!). J'apprends qu'un top frenchy serait un mannequin français à qui il arriverait de marcher sur la red carpet! ... N'en jetons plus. 

Ce vocabulaire qui invente des mots en serait presque ésotérique. Si j'osais, je dirais abscons.
Non, n'oses pas. On a compris.Tu auras un beau dictionnaire pour Noël 2012.
Et je ne parlerai pas aujourd'hui de grammaire, la soeur jumelle de vocabulaire, parce que ...
Non.Tu n'en parleras pas. 
A lire:
Les oeuvres d' Eric Orsenna.Toujours le mot précis.
  

dimanche 1 janvier 2012

Ca ira mieux le 2 janvier.

Tu parles de la planète?
- non, non ...

Il va y avoir de l’action… ça oui !
Mais peu de blé à moudre :
ils nous l’ont tous promis. 

Pourquoi, cette année, les traditionnels vœux sont-ils si difficiles à énoncer ?  C’est pourtant quand tout va mal, ou quand tout risque d’aller mal, qu’on ne peut que se souhaiter du meilleur ! 

Pourquoi ne rêvent-ils, tous, que d’en découdre ?
On dirait même qu’ils nous les souhaitent, ces ruines d’avenir : Cassandre aujourd’hui pour être chevalier blanc demain ?

Ils m’horripilent tous.

Je suis tentée de fermer les écoutilles. D’hiberner à nouveau.
Comme un ours. Pas un bisounours.
Comme l’ours bleu. Non, pas celui de Butagaz (au fait, ou-est-il passé celui-là qui accompagnait mes enfants jusqu’en salle d’opération ?)
L’ours bleu, la quête de Lynn Schooler, qui nous apprend que « la chance ne cesse de courir le monde, arrangeant l‘improbable, organisant l’impossible et réalisant les chimères.»

- Alors, ces vœux, ça vient ?
Oui, oui. T'as pas regardé la TV hier soir, toi !

Pour 2012,
Rien sans passion,
Rien sans toi,
Le retour en ma maison .

- Oui. Bien. Bien. Et en moins égoïste? 

Pour tous, en 2012,
La Paix avant toute chose,
La santé ; le travail pour occuper une partie de la journée, et une famille aimante pour le reste du temps.

Ces voeux, je vais - de ce pas - en charger les bras des rois mages de ma crèche. Faudra peut-être qu'ils se munissent d'une remorque !...


A relire :
"Le bonheur de ce monde" de Christophe Plantin. Même si la fin du sonnet peut ne pas plaire à tout le monde.