lundi 30 août 2010

Chat suffit ! suite...

Père et ... fils ou fille (s)

Ben non, il n'a pas demandé la garde des enfants !...
Il dit avoir de sérieux doutes sur sa paternité, car sur les quatre petits, pas un seul ne lui ressemble, enfin ne lui ressemblait ...
Deux ont été casés. Deux sont disponibles ...
A vot' bon coeur, m'sieurs - dames!
(On peut livrer à domicile)

Et la mère ? Et bien,  la mère, elle n'a pas l'air de faire une overdose d'amour maternel. Ou alors elle a lu Elisabeth Badinter, et elle est d'accord avec ses conclusions.

Cependant, en tant que femelle, elle a obtenu la gamelle séparée ...


Mange, Cayenne. Car, dès minuit, tu devras être à jeun.

La résidence séparée ? on sait pas trop encore.

Ce qui est sûr en revanche, c'est que demain matin, dès potron-minet, Madame a rendez-vous chez son toubib.

Il faut que je re-lise Colette. Comment faisait-elle avec son cheptel ?

mardi 17 août 2010

Il y eut un soir. Il y aura un matin.


On n'avait rien vu venir ...
C'est toujours comme ça, on ne voit rien venir. Rien les jours, les mois précédents... On se fait envoyer quelquefois sur les roses, mais bon, on oublie, ou alors ça fait partie du quotidien!
La porte a claqué. Et le silence s'est installé. Des jours sans téléphone et des nuits sans sommeil .
Sans sommeil, mais pas sans question : quand et pourquoi ? Qu'est-ce qu'on a loupé ? Qu'est-ce qu'on a fait ? Qu'est-ce qu'on n'a pas fait ? ... Trop de réponses possibles, donc aucune réponse.

Il n'y a pas que les couples qui divorcent.

Eprouver dans son corps, dans le ressenti corporel, des mots et des expressions toutes faites qui ont maintenant un sens : le coeur brisé. En vouloir au monde entier.
Non, pas au monde entier. .. seulement aux "khmers verts".
Soupçonner des chuchotements. S'emberlificoter dans des semblants d'explications. Et puis, un jour, ne plus réagir. Celui qui parle derrière, parle ... à mon derrière !  disait l'ancienne. On peut dire la même chose en étant moins poli, ça soulage.

Rideau. La peine et la douleur n'intéressent que les voyeurs .

Mais s'accrocher malgré tout, pour sauver ce qu'on aime.
Vous souvenez-vous du beau poème de Verhaeren qui se termine ainsi :
"... un roseau vert entre les dents."

(Dans les Gorges du Tarn - photo L. S.)